Un moment avec: Marie

Ancienne sportive de haut niveau, pleine de vitalité et avide de rencontres, Marie a soudainement interrompu sa carrière professionnelle, peu avant la retraite, à cause d’une dégénérescence musculaire l’empêchant de se déplacer sans chuter. Un handicap naissant qui n’a pas détournée Marie de sa passion des voyages. Esprit ouvert et combatif, elle a recherché, par tous les moyens, à rester libre et autonome.

Comment avez-vous découvert les modèles de fauteuils ErgoConcept ?

Je possédais un gros fauteuil manuel depuis quelques années, mais à force de l’utiliser cela me fragilisait les épaules, quant au fauteuil électrique traditionnel, c’est très difficile à transporter, que ce soit dans des véhicules adaptés ou pour prendre l’avion, cela revenait terriblement cher. Sachant que j’adore voyager, je cherchais un modèle plus léger et facile à déplacer. J’avais repéré un modèle américain revendu par une société hollandaise sur internet, mais j’ai préféré demander son avis à Joseph, mon conseiller en matériel médical . Il m’accompagne depuis longtemps dans mes choix d’équipements, et ses préconisations sont décisives dans mes décisions. Il m’a orienté vers les fauteuils ErgoConcept en m’expliquant qu’il s’agissait d’une société française, ce qui était également important pour moi.

Dans quelle mesure votre quotidien a changé depuis l’acquisition de ce fauteuil ?

D’une manière générale, l’acquisition de ce fauteuil a été un réel soulagement, et la redécouverte d’une autonomie réelle. Je suis quelqu’un qui aime la vie et les échanges, j’ai horreur des gens qui se plaignent. Dès que j’ai eu le fauteuil ErgoConcept,  j’ai embarqué pour un vol en Thaïlande avec une amie que je venais de rencontrer au Sénégal. Avant cela, il me fallait une personne pour m’accompagner partout afin de m’aider au moindre déplacement. Maintenant je file comme une fusée. Idem pour des voyages collectifs en bus, le chauffeur m’aide à plier le fauteuil et je ne dérange personne. Je peux aussi aller au supermarché toute seule, je me gare sur une place réservée aux handicapés puis je demande à un passant de m’aider à sortir et déplier le fauteuil. Tous acceptent facilement, et je suis alors autonome pour faire mes courses. Dernièrement, une passante m’a d’ailleurs demandé les références de mon fauteuil pour sa maman, je lui ai fait essayé le fauteuil sur le parking du supermarché et elle repartie conquise.

Quelles améliorations apporteriez-vous à votre fauteuil ?

Globalement, il est léger et bien équilibré. Je suis accompagnée au quotidien par de jeunes aidantes qui l’ont toutes essayé et facilement pris en main. Je voulais qu’elles se puissent se mettre à ma place pour mieux comprendre mon mode de déplacement. Je pense que ce type de fauteuil est également idéal pour les séniors qui se fatiguent vite, et finissent par ne plus oser sortir. Je le conseille beaucoup autour de moi.

Pour les points à améliorer, le repose-pied me correspondrait mieux si je n’étais pas obligée d’avoir les deux pieds l’un contre l’autre, s’il était en deux parties latérales distinctes afin de ne pas me bloquer lorsque je tourne sur place. Je voyage beaucoup et je cherche le maximum de dextérité dans  mon fauteuil.

De bons souvenirs récents ?

Revoir le coucher du soleil de la Thaïlande, aller en Tunisie ou en Égypte, et pouvoir faire les souks seule ou en compagnie de gens qui ont la même envie de vivre que moi, sont des plaisirs que j’ai pu retrouver. Cela attise ma curiosité et me donne envie d’aller toujours loin. Des plaisirs simples aussi, comme une promenade en ville deviennent accessibles car je ne suis plus tributaire de personne, c’est le fauteuil idéal.